La Belle Hélène

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Un allant de folies pastélisées s’est emparé des deux jumelles suite au visionnage de l’incroyable et réjouissant Opéra Bouffe d’Offenbach sur Arte, La Belle Hélène.

Frises grecques, ensemble très chic et petites robes trapèzes font la joie d’une compagnie excessive et de bon ton à bord du Jupiter, un luxueux paquebot longeant les côtes de la mer Égée. Toutes deux veulent faire partie de ce mythologique équipage, rendre hommage à la plus belle femme du monde, Hélène, séduire le jeune Paris, fils de Priam, et danser toute la nuit au bord de la piscine. Dans leur jolis tailleurs pastels, chapeaux sur la tête et gantées de blanc, elles sont fin prêtes à rejoindre cette croisière pleine de couleurs et de drames, création du duo André Barbe et Renaud Doucet.

En espérant qu’il ne soit pas trop tard pour rejoindre le pont !

A retrouver sur arte+7 et jusqu’au vendredi 3 avril sur Arte concert.

Le traîneau des jumelles

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Par une nuit blanche, perdues sur leur traîneau chargé de mille présents, les deux jumelles attendaient. Mais pourquoi leur grand-mère avait-elle donné ses congés au chauffeur le 24 au soir ?! Cela paraissait insensé, tant il aurait pu être utile cette nuit-là …
Les heures étaient passées, presque un jour à dire vrai, depuis que leur attelage de carton les avait lâchées au coin de la première rue croisée.

La déception était plus que palpable de n’avoir pu livrer les cadeaux à temps. On s’ennuyait ferme au milieu des boîtes à jolis rubans, et des sacs gonflés de papier de soie, on s’ennuyait surtout de devoir encore attendre pour les ouvrir.

Noël avait commencé dans une tumultueuse et romanesque expédition, et ne se terminerait que bien plus tard, dans le calme et l’attente, sous le ballet traînant des flocons de neige.

 

Merveilles de Noël

calendrier-de-l'avent-2014-3A quelques heures de Noël, nous connaissons tous en ces temps d’hystérie collective quelques moments de faiblesse : où faire le bon choix pour trouver le cadeau idéal nous apparaît comme une tâche ô combien difficile. Heureusement, il suffit parfois de peu pour trouver le présent qui ravira les plus exigeantes espérances.

Une sélection merveilleuse et tardive pour enchanter vos fêtes. Sous la forme d’un calendrier de l’Avent, elle offre avec parcimonie les félicités tant convoitées qui sauront réjouir vos proches les plus blasés.

La fraîcheur retrouvée d’un parfum, l’ultime guide qui rappellera à toutes et à tous l’art d’être français à table, d’adorables et étincelantes Mary Jane, et enfin une minaudière aussi exquise qu’exclusive.

–  Sycomore, collection les Exclusifs de Chanel  –  Comment recevoir à la française de Jacqueline Queneau aux éditions de la Martinière  –  Mary Jane argentée, Miu Miu  –  Minaudière, Tonya Hawkes  –

L’arbre de Noël

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Le premier week-end de décembre fut l’occasion d’un grand déballage des merveilles gardées dans un coin sombre du grenier. Boules en verre soufflées de Viennes, mignardises japonisantes et autres guirlandes lumineuses furent descendues pour habiller le grand sapin qui trônait en majesté devant l’escalier. Comme trop souvent, à chaque Noël, les deux jumelles furent chargées d’en assurer les décorations. Lassées à force d’habitude et malheureuses de n’avoir pu aller acquérir quelques nouveautés rue Saint-honoré chez Astier de Villate, elles hésitèrent un instant à manifester leur mécontentement. Quand soudain, l’une d’elle eut une meilleure idée, si on ne pouvait acheter de nouvelles boules fantaisistes décorées à la main, alors on improviserait un grand casse dans les penderies de madame leur grand-mère.

L’entreprise ne fut pas aisée tant il y avait de sacs à dormir d’ennui dans le noir. Des Chanel, Fendi, Prada et Louis Vuitton furent déposés au pied de l’arbre de Noël, formant comme une grande nativité luxueuse et hors de prix. N’étaient-ils pas mieux ainsi suspendu aux branches du sapin ?

How to wear a Prada sweater ?

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Il serait malvenu d’émettre quelques invectives « fashionnement » correctes quant au bon usage d’un pull-over, cependant un peu de discernement semble essentiel lorsqu’il s’agit d’arborer cet adorable sweater sans manches issu de la collection Prada de cet hiver.

En effet, la nonchalance qu’il semble supposer, de part son format XL, ne doit vous laisser croire qu’il s’agit d’une raison pour un laisser aller vestimentaire total. Préférez-le d’avantage pour réchauffer la toilette d’un réveillon royale, plutôt que de l’afficher sur un T-shirt dégingandé, une paire de baskets aux pieds.

Quitte à en faire trop, n’hésitez pas à piocher dans vos archives signées Miucca Prada, ou dans la collection de cet hiver, de quoi vous composer une silhouette qui ne pourra que faire honneur à votre goût prononcé pour les articles de luxe.

Il pleut sur Paris

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Imperméable et chapeau Wanda Nylon, sac Shourouk et bottes Miu Miu.

C’était un jour de pluie, un jour de novembre comme tant d’autres, froid et humide. Malgré le déluge qui s’abattait sur Paris, inondant ruelles et trottoirs, les deux jumelles s’étaient décidées à sortir prendre l’air. Arrêtées net rue des Martyrs, elles eurent la surprise d’apercevoir devant elle une silhouette toute de plastique vêtue. Qu’elles faisaient pâle figure sous leur antique, et néanmoins pratique, parapluie ! Elles ne purent tout simplement se contenir et se mirent à suivre la dame ; elles aussi voulaient affronter la pluie avec autant de panache. D’où venait cet imper rutilant, ces bottes à écrous et ce sac à la transparence si sophistiquée ?

Effrayée par cette quasi course poursuite, la dame finit par leur indiquer l’adresse du Bon Marché et prétexta la vue d’un vélib tout proche pour les laisser et s’en aller prestement.

Sans plus attendre et avec enthousiasme, les jumelles se décidèrent d’affronter une dernière fois ce Paris inondé pour rejoindre la rive de la félicité promise, la rive gauche et son temple de toutes les réalisations : le Bon Marché.

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Veste Biker Johnny et Trench Wanda, Wanda Nylon été 2014.

Les voilà à présent qui déambulent fièrement dans les rues de la capitale, leur parapluie désormais inutile sous le bras. La pluie a enfin cessé, mais elles sont si fières de leurs jolis impers et petits chapeaux signés Wanda Nylon, qu’il aurait été dommage de ne pas en faire profiter le tout Paris. Et si tout ce plastique tient un peu chaud, elles n’en diront pas un mot.

 

Au premier rang, chez Dior

premier-rang-chez-diorLes deux jumelles ne pouvaient se permettre de manquer la présentation de la nouvelle collection de la Maison Christian Dior, par Raf Simons, pour l’été prochain. Inséparables comme à leur habitude, c’est vêtues de leur manteaux griffés « CD » aux couleurs éclatantes qu’elles se retrouvèrent coincées au premier rang. Quelle ne fut pas leur frayeur quand elles virent aux pieds de toutes ces dames les « running heels » de la maison. Elles se gardèrent bien d’avouer à leur grand mère en posséder chacune une paire, et furent plus que soulagées de ne point en avoir trop fait pour l’occasion.

Le nouveau Loewe est arrivé

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Le Loewe nouveau bouscule les foules au Printemps. On s’amasse pour admirer la néo-modernité imposée par le jeune prodige de la mode anglaise, Jonathan Anderson.

Les deux jumelles ne s’y tromperont pas cette fois-ci, les yeux ardents, elles fixent le «Shopper Bag» dans toute sa splendeur. Elles ont vu en ce cabas aux larges initiales, la justesse de leur désir enfin comblé.